LETTRE D'INFORMATION - N° 213 - Dimanche 23 décembre 2007
Bonjour, Réorganisation du Ministère de la CultureIl est difficile de parler de la future réorganisation du Ministère de la Culture, tant que des informations précises et vérifiables ne seront pas diffusées. Il est à peu près acquis que la direction du patrimoine et celle des musées de France fusionneront. Plus inquiétant, un des scénarios envisagés prévoit que les musées de Cluny et d'Ecouen soit rattachés au Louvre tandis que d'autres musées nationaux seraient regroupés pour aboutir à la création de seulement quelques établissements publics, dont la direction pourrait être donnée à des administrateurs amis des politiques. Les conservateurs perdraient encore davantage du peu de pouvoir qui leur reste. Certains musées nationaux pourraient également être cédés à des collectivités locales. Une chose est sûre, les bouleversements vont être très importants, et il y a peu de chances qu'ils aillent dans le bon sens.
Info la tribune de l'art
lundi 24 décembre 2007
samedi 22 décembre 2007
Alpha Blondy
Realisation par Arnaud Heidsieck et Olivier Hennegrave
Pour voir le clip Cliquez ci dessous
Alpha Bondy - Demain t_appartient
Vidéo envoyée par Mediacom-Reggae
mercredi 19 décembre 2007
La ménagerie
J'organise des boutiques d'objets d'artistes itinérantes, appelées La Ménagerie.Il s'agit de sélectionner et de rassembler des pièces de créateurs de type bijoux, accessoires de mode, objets de décoration. Ceci dans le but de faire le lien entre l' imagination débordante de créateurs et un public en quète d'originalité.Je serais ravie de vous voir à l'une des ventes de cette semaine pour vous présenter les pièces que je présente. (ce soir et demain à l'apostrophe / de mercredi à vendredi au "39 rue chanzy", à partir de 18h )
Sarah Walbaum
Sarah Walbaum
jeudi 13 décembre 2007
G 10
Pesch
Rault
Vengud
Gaillard
Les Villes de Châlons-en-Champagne, Charleville Mézières, Château-Thierry, Epernay, Laon, Reims, Rethel, Sedan, Soissons et Vitry-le-François, qui constituent l’aire métropolitaine de Reims ont décidé de travailler ensemble à un développement harmonieux et concerté du territoire qui structure le nord-est du bassin parisien.
En 2005, ces dix villes de la Marne, des Ardennes et de l'Aisne s'associent et décident d'approfondir leur collaboration afin de renforcer l'attractivité du territoire qu'elles forment. Comment ? En réfléchissant ensemble à la valorisation de leurs atouts et en impulsant des actions communes au sein d'une "coopération métropolitaine" - appelée également "G10".
Elles considèrent, notamment, que la dynamique culturelle est au cœur de ces enjeux de développement dans la mesure où la Culture contribue fortement à l’identité du cadre de vie et à l’intégration de leurs habitants. C’est pourquoi, elles souhaitent une meilleure valorisation de leur potentiel artistique et culturel.
Le Journal L’UNION dont la zone de diffusion (avec L’Ardennais) correspond sensiblement au territoire de ces 10 villes, a souhaité s’associer à cette démarche en mettant ses compétences et son potentiel au service de la promotion et de la valorisation de la dynamique artistique et culturelle des territoires concernés.
La Caisse des Dépôts et Consignations a souhaité accompagner les collectivités locales dans cet effort de promotion des territoires.
Après avoir initié la mise en place d'un cahier culturel édité mensuellement par le journal régional l'Union, le G10 donne aujourd'hui l'occasion à quatre talents régionaux de s'exprimer, dans le cadre d'une exposition itinérante collective. Intitulée "Traces de la nature", celle-ci sera visible au cours des prochains mois dans l'ensemble des dix villes de la coopération métropolitaine.
Calendrier de l'exposition "Traces de la nature"
– décembre 2007 : Epernay
– janvier 2008 : Reims
– février 2008 : Sedan
– mars 2008 : Vitry-le-François
– mi-avril à mi-mai 2008 : Rethel
– juin 2008 : Laon
– juillet et août 2008 : Soissons
– septembre 2008 : Charleville-Mézières
– octobre 2008 : Châlons-en-Champagne
– novembre 2008 : Château-Thierry
jeudi 6 décembre 2007
Mardi 11 décembre 2007 à partir de 20 heures
La librairie Lipsy et les Editions L’Age d’Homme vous invitent à une rencontre autour du livre de Thierry Delcourt, psychiatre, psychanalyste
Au risque de l’Art
Une recherche sur le processus de création artistique et ses enjeux psychiques effectuée auprès d’artistes ayant accepté de parler intimement de leur acte de création et de ce qui les pousse à créer.
Librairie Lipsy - 15, rue Monge - 75005 - Paris
La librairie Lipsy et les Editions L’Age d’Homme vous invitent à une rencontre autour du livre de Thierry Delcourt, psychiatre, psychanalyste
Au risque de l’Art
Une recherche sur le processus de création artistique et ses enjeux psychiques effectuée auprès d’artistes ayant accepté de parler intimement de leur acte de création et de ce qui les pousse à créer.
Librairie Lipsy - 15, rue Monge - 75005 - Paris
samedi 1 décembre 2007
Les flâneries de Suzy
Enfant femme ou femme enfant, lorsque vous parlez du personnage à Coralie Datt (le modèle) ou à Benoît Muzard (le photographe), la réponse est incertaine. Coralie vous dira que c’est une petite fille qui déambule avec une poupée construite de ses propres mains comme pour combler un vide affectif. Mais c’est elle, Coralie, la petite fille. Je la regarde, elle à la trentaine bien accomplie.
– C’est toi sur la photo ? C’est donc une femme enfant ?
– Non, c’est une petite orpheline qui…
Créé il y a quelques années, le personnage de Suzie s’est renforcé lorsque Coralie et Benoît se sont rencontrés. Décor insolite et couleurs saturées vous sautent aux yeux dès le premier regard. L’éclairage est toujours celui du lieu. Lumière naturelle ou lampe à incandescence complètent l’atmosphère imaginaire du moment. Entre la pin-up des années cinquante et la poupée de chiffons, la théâtralité des scènes photographiées semble sortir d’un conte d’Andersen.
Contraste et harmonie sont les maîtres mots du travail accompli par ces deux grands enfants que sont Coralie et Benoît. Bientôt en voie d’accomplir des performances dans des lieux insolites, nous retrouverons sans nul doute le personnage de Suzie au hasard des rencontres : hall de gare, hypermarché, bouche de métro... A bientôt Suzie !
Umberto Bertozzi
Irmavep lab
Irmavep lab
On m’avait parlé de ce village où des expos d’art contemporain de qualité se succédaient depuis quelques années. Un village de la Marne, en plus !
Sans nul doute trop préoccupé de ce qu’il pouvait se passer à Paris, Venise ou Bâle, je n’avais pas encore pris le temps de m’y rendre. Une autre partie de mon temps étant consacrée à tourner en rond autour de mon nombril, ou du moins à quelques centaines de mètres autour de celui-ci, mais de toute façon pas à Châtillon-sur-Marne où se trouve l’Irmavep Lab.
Un lieu sans prétention, investi par Laurent Giangola et ses acolytes depuis quelques années. Sa rencontre avec François Quintin, actuel directeur du Fonds régional d’art contemporain de Champagne-Ardenne fut sans doute décisive. Il ne l’avoue pas directement, mais n’arrête pas d’en parler… Laurent fait partie de ces gens très touchants que l’on a l’impression de connaître depuis toujours dès le premier regard. S’il me lisait dans l’instant, il me dirait :
– « Umberto, arrête de parler de mon plan d’épargne que j’ai cassé pour ma première expo (sujet abordé par un journaliste de la presse écrite locale et qui avait agacé Laurent), et parlons plutôt des expos et des artistes, merde ! »
Laurent aime les artistes et c’est pour ça qu’il l’ annonce avec des mots plein les mains (il parle beaucoup avec les mains).
– « Tu vois, quoi ! Je suis un passionné d’art et j’aime donner aux artistes les moyens matériels de se réaliser pleinement. L’argent dont je dispose pour la fondation leur est entièrement consacré. »
Le partage fait foi dans ce lieu occupé jadis par l’actrice Musidora qui recevait dans cette demeure les peintres du mouvement surréaliste.
Les événements que Laurent Giangola organise lui ressemblent beaucoup. Il aime les voitures ; sa première expo : une Porsche 911 sous la neige par Jordan Wolfson. Il aime les techniques : vidéo, laser et lumière comblent l’œil.
Vous pouvez visiter ce lieu magique, où se déroule actuellement l’exposition RAW, jusqu’au 9 décembre 2007. "Raw", mot anglais qui veut dire 'brut' ou 'cru', est une exposition qui interpelle votre intimité dans sa plus simple forme d’expression.
Dove Allouche et Évariste Richet vous présenteront leur machine à fabriquer les aurores boréales. Dominique Blais vous fera douter de vos perceptions sonores et lumineuses. Julien Discrit supprimera vos repères habituels pour vous obliger à faire l’expérience du doute, et Margaret Salmon vous présentera son septième art à travers sa pellicule 16 ou 8 mm. Ces cinq artistes ne feront qu’interroger votre émoi face à leurs propres interrogations, sans apport des médias habituels que sont la peinture ou la sculpture. A vous d’interpréter les éléments "raw" qui vous sont présentés.
Irma Vep Lab 4 Place Urbain II 51700 Châtillon sur Marne
Umberto Bertozzi
On m’avait parlé de ce village où des expos d’art contemporain de qualité se succédaient depuis quelques années. Un village de la Marne, en plus !
Sans nul doute trop préoccupé de ce qu’il pouvait se passer à Paris, Venise ou Bâle, je n’avais pas encore pris le temps de m’y rendre. Une autre partie de mon temps étant consacrée à tourner en rond autour de mon nombril, ou du moins à quelques centaines de mètres autour de celui-ci, mais de toute façon pas à Châtillon-sur-Marne où se trouve l’Irmavep Lab.
Un lieu sans prétention, investi par Laurent Giangola et ses acolytes depuis quelques années. Sa rencontre avec François Quintin, actuel directeur du Fonds régional d’art contemporain de Champagne-Ardenne fut sans doute décisive. Il ne l’avoue pas directement, mais n’arrête pas d’en parler… Laurent fait partie de ces gens très touchants que l’on a l’impression de connaître depuis toujours dès le premier regard. S’il me lisait dans l’instant, il me dirait :
– « Umberto, arrête de parler de mon plan d’épargne que j’ai cassé pour ma première expo (sujet abordé par un journaliste de la presse écrite locale et qui avait agacé Laurent), et parlons plutôt des expos et des artistes, merde ! »
Laurent aime les artistes et c’est pour ça qu’il l’ annonce avec des mots plein les mains (il parle beaucoup avec les mains).
– « Tu vois, quoi ! Je suis un passionné d’art et j’aime donner aux artistes les moyens matériels de se réaliser pleinement. L’argent dont je dispose pour la fondation leur est entièrement consacré. »
Le partage fait foi dans ce lieu occupé jadis par l’actrice Musidora qui recevait dans cette demeure les peintres du mouvement surréaliste.
Les événements que Laurent Giangola organise lui ressemblent beaucoup. Il aime les voitures ; sa première expo : une Porsche 911 sous la neige par Jordan Wolfson. Il aime les techniques : vidéo, laser et lumière comblent l’œil.
Vous pouvez visiter ce lieu magique, où se déroule actuellement l’exposition RAW, jusqu’au 9 décembre 2007. "Raw", mot anglais qui veut dire 'brut' ou 'cru', est une exposition qui interpelle votre intimité dans sa plus simple forme d’expression.
Dove Allouche et Évariste Richet vous présenteront leur machine à fabriquer les aurores boréales. Dominique Blais vous fera douter de vos perceptions sonores et lumineuses. Julien Discrit supprimera vos repères habituels pour vous obliger à faire l’expérience du doute, et Margaret Salmon vous présentera son septième art à travers sa pellicule 16 ou 8 mm. Ces cinq artistes ne feront qu’interroger votre émoi face à leurs propres interrogations, sans apport des médias habituels que sont la peinture ou la sculpture. A vous d’interpréter les éléments "raw" qui vous sont présentés.
Irma Vep Lab 4 Place Urbain II 51700 Châtillon sur Marne
Umberto Bertozzi
Photo stéréo
Reims Place D'Erlon 1907Faites vous-même des photos en relief !
Quelques années après l’avènement de la photographie, c’est-à-dire vers le milieu du 19e siècle, est apparue la photo stéréo. Deux prises de vue simultanées étaient alors enregistrées par un appareil muni de deux objectifs. La distance de séparation étant la même que celle qui sépare les deux yeux, il suffisait après développement que chaque image soit visualisée par l’œil qui lui était destiné. Pour cela, un petit appareil binoculaire était utilisé. La technique a évolué ensuite avec les images projetées sur un écran, mais il était toujours nécessaire de regarder avec des lunettes polarisantes ou bicolores afin que chaque œil reçoive l’image qui lui était attribuée. Un film de Jean-Michel Cousteau reprenant cette technique circule actuellement sur le grand écran.
Vous pouvez, vous aussi, réaliser assez facilement ce genre d’image. Il suffit de prendre deux clichés distants de 7 cm (la distance qui sépare les deux yeux). Ensuite, le traitement des images doit se faire avec Photoshop. Vous ouvrez les deux images : l'image de gauche à gauche, l'image de droite à droite. Vous cliquez sur l'image de droite, puis sur F7 pour faire apparaître la boîte des calques et des couches. Il existe 4 couches : RVB, rouge, vert et bleu. Sélectionnez la couche rouge, tapez sur le clavier Ctrl+A puis Ctrl+C, ce qui la sélectionne et la retient en mémoire vive. Passez ensuite à l'image de gauche, sélectionnez la couche rouge, tapez Ctrl+A puis Suppr, ce qui efface la couche rouge de l'image de gauche. Faites alors Ctrl+V pour coller la couche rouge de l'image de droite dans l'image de gauche. Déplacez cette couche pour obtenir l'effet de relief que vous souhaitez. Pour cette opération, il vaut mieux porter des lunettes anaglyphes pour voir le résultat de ce que vous êtes en train de réaliser. Fermez ensuite le menu Couches et modifiez les couleurs globales de l'image de manière à ce que les couleurs et la luminosité paraissent satisfaisantes à travers les lunettes anaglyphes.
Vous pouvez vous procurer des lunettes anaglyphes chez :
Trivision, 16 route de la Briqueterie 44380 Pornichet
Umberto Bertozzi
Quelques années après l’avènement de la photographie, c’est-à-dire vers le milieu du 19e siècle, est apparue la photo stéréo. Deux prises de vue simultanées étaient alors enregistrées par un appareil muni de deux objectifs. La distance de séparation étant la même que celle qui sépare les deux yeux, il suffisait après développement que chaque image soit visualisée par l’œil qui lui était destiné. Pour cela, un petit appareil binoculaire était utilisé. La technique a évolué ensuite avec les images projetées sur un écran, mais il était toujours nécessaire de regarder avec des lunettes polarisantes ou bicolores afin que chaque œil reçoive l’image qui lui était attribuée. Un film de Jean-Michel Cousteau reprenant cette technique circule actuellement sur le grand écran.
Vous pouvez, vous aussi, réaliser assez facilement ce genre d’image. Il suffit de prendre deux clichés distants de 7 cm (la distance qui sépare les deux yeux). Ensuite, le traitement des images doit se faire avec Photoshop. Vous ouvrez les deux images : l'image de gauche à gauche, l'image de droite à droite. Vous cliquez sur l'image de droite, puis sur F7 pour faire apparaître la boîte des calques et des couches. Il existe 4 couches : RVB, rouge, vert et bleu. Sélectionnez la couche rouge, tapez sur le clavier Ctrl+A puis Ctrl+C, ce qui la sélectionne et la retient en mémoire vive. Passez ensuite à l'image de gauche, sélectionnez la couche rouge, tapez Ctrl+A puis Suppr, ce qui efface la couche rouge de l'image de gauche. Faites alors Ctrl+V pour coller la couche rouge de l'image de droite dans l'image de gauche. Déplacez cette couche pour obtenir l'effet de relief que vous souhaitez. Pour cette opération, il vaut mieux porter des lunettes anaglyphes pour voir le résultat de ce que vous êtes en train de réaliser. Fermez ensuite le menu Couches et modifiez les couleurs globales de l'image de manière à ce que les couleurs et la luminosité paraissent satisfaisantes à travers les lunettes anaglyphes.
Vous pouvez vous procurer des lunettes anaglyphes chez :
Trivision, 16 route de la Briqueterie 44380 Pornichet
Umberto Bertozzi
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