lundi 29 septembre 2008

Léon Husson

Léon Husson (1898 - 1983) est un peintre autodidacte.Il commence sa carrière comme peintre décorateur en bâtiment.En 1917, la guerre l'emporte comme soldat.Il laissera de cette période nombre de témoignages picturaux.En 1923, il devient dessinateur publicitaire chez Idoux,il y réalise de nombreuses affiches.Son œuvre décorative est de très belle qualité,simple et humoristique.Il crée ensuite sa propre entreprise en 1942.En parallèle, il est peintre.Là, point de commandes, son sentiment profond peut prendre forme. Son goût et son inclination le portent vers la vie rurale, milieu dont il est issu.Il a observé la peinture d'autres lorrains,en particulier Jules Voirin (1833-1898),Ventrillon Le Jeune (1897-1982),Adrienne Jouclard (1881-1898),dont il est l'ami.

Arnaville - (Détail)
Bon coin - (Détail)
Intérieur de l'ouvrierplâtrier - (Détail)
Le feu dans la ferme

Le fusillier Marin(Détail)
Les baigneusesà Messein
Le ramassage despommes de terre(Détail)
Saint-Nicolas de port

Léon Husson est un représentantde cette dernière génération de petits maîtres lorrainsqui puisent leur inspiration dans la vie rurale,peignant avec vigueur leur œuvre d'une manière narrative.
Nous avons réuni pour cette exposition 45 œuvresHuile / gouache / aquarelle / mine de plomb
Vous trouverez sur notre site www.galerietroncin.comune biographie plus complète de Léon Hussonainsi que ses œuvres.


La Galerie Troncin-Denis c'est aussi un atelier d'encadrementCréé en 1978 l’Atelier travaille pour les musées, les collectivités et pour les particuliers.Le travail réalisé est un travail haut de gamme prenant en compte les règles de la conservation des œuvres d’art.L’atelier a été reconnu comme la référence en Lorraine par le Magazine Hommes et métiers en septembre 2002et propose la restauration des peintures comme des œuvres sur papier, ainsi que la dorure.Rendez-vous à la Galerie Troncin-Denis 22 Grande Rue à NancyDu mardi au samedi de 10h à 12h et de 14h à 19h

Galerie Troncin-Denis22 Grande Rue 54000 NANCYTel 33 (0) 383 37 45 50Fax 33 (0) 383 32 90 01
Adresse email : sabine@galerietroncin.comSite Internet : www.galerietroncin.com
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Catherine Mazarguil

MES INFINIS


A l’occasion des journées « Les Artistes Ouvrent leur Porte », les 4 et 5 Octobre 2008, Catherine Mazarguil sera heureuse de vous accueillir à la Galerie ESPRIT D’ART à Anglure, au milieu de ses tableaux exposés : huile, feuille d’or et techniques mixtes.

Une belle façon de se rencontrer, de partager et d’échanger... Venez nombreux franchir la porte !

La GALERIE ESPRIT D’ART est située rue des Retranchements à Anglure dans la Marne (51), à la limite Nord-Ouest de l'Aube, près de Romilly sur Seine, Nogent sur Seine, et Méry sur seine...HORAIRES : 14 H - 18 H ; entrée libreCONTACT de Anne Roth (Galerie) : 03 26 42 01 49CONTACT de Catherine Mazarguil : 03 25 70 69 35

vendredi 26 septembre 2008

exposition centre culturel saint-exupéry reims











Le centre culturel Saint-Exupéry de Reims présente « Le David », sculpture monumentale réalisée en 1998 par l’artiste français Alain Séchas.
Cette œuvre acquise par le Frac-Limousin, s’inscrit dans l’ensemble des sculptures en résine peinte, mettant en scène le fameux personnage du Chat : le Chat Ecrivain (1996) ; Smoking Cat (2004) ; Hugh, Chat Guitariste (1997), etc.
Ces grands chats laiteux aux figures mutiques témoignent d’une application touchante à endosser les comportements humains, à mimer les petits et grands personnages de l’Histoire et des Mythes, comme le Chat Hitler et son hochet gammé des Enfants gâtés (1998), ou comme le Chat Bowling dans son face à face avec les Chats-Quilles terrifiés.
Malgré leur bonne volonté à jouer l’humain, un décalage, une forme d’absence au réel, stigmatisent le tragique et la cruauté des situations.
Le David présenté à Saint-Ex est un Chat adolescent filiforme, un pied posé sur la tête abattue du Chat Goliath. Ses yeux démesurément agrandis trahissent, malgré la pause convenue du vainqueur, l’insécurité profonde ressentie par l’enfant acteur du bouleversement de l’ordre du monde.
Cette sculpture nous paraît venir clôre de façon éloquente notre cycle consacré aux artistes qui utilisent un vocabulaire graphique associé au monde de l’enfance, pour stigmatiser les violences du monde contemporain.
Ce cycle, qui abordait notamment le phénomène Kawaï, avait été proposé par les plasticiennes Hélène Paris et Clémentine Treu : il a permis d’accueillir les œuvres de Fabesko « My wonder life » (mai-juin 2007), d’Hélène Paris « Perso Moi Je » (septembre-novembre 2007), Christian Gonzenbach « une formidable supercherie » (mars-avril 2008), de Matsatsat « Métro=)bidule » (septembre 2008).

Alain Séchas est né en 1955 à Colombes, France. Il vit et travaille à Paris.
Son art projette le dessin dans l’univers tridimensionnel en utilisant une grande variété de supports et de techniques : dessins (mine, feutre, stylo, craie, pastel), BD, peintures acryliques, néons, sculptures de résine peinte, sculptures animées, films, vidéos.
Il donne une grande place aux figures : ensemble des Chats, des Martiens, batracien, endossant des comportements humains dans des situations entre tragique et humour corrosif.
Son travail est nourri de nombreuses références aux mythes fondateurs, à l’histoire de l’art et à l’actualité.
Sa dernière exposition au musée Bourdelle « Rêve brisé » (avril-août 2008) présentait plusieurs ensembles de peintures et de dessins abstraits réalisés en 2007-2008.
Du 8 octobre au 2 décembre 2008. Entrée libre


Centre culturel Saint-Exupéry. Esplanade André Malraux 51100 Reims. Tél. 03 26 77 41 41. www.saintex-reims.com

lundi 22 septembre 2008

Artistes de Picardie


Biennale


Maison bleu


Damien Hirst

Drôle de coïncidence! La faillite de Lehman Brothers, quatrième banque d'affaires américaine, intervient le jour même où le célèbre artiste anglais Damien Hirst administre un sérieux coup de bambou au marché de l’art en vendant directement aux enchères, chez Sotheby's à Londres, plus de 220 œuvres inédites, réalisées en 2008. Alors que beaucoup d’observateurs (guère clairvoyants!) pronostiquaient un échec cuisant à l’initiative de Damien Hirst, l’estimation de 82 millions d’euros a été amplement dépassée pour atteindre 140 millions d’euros. A l’occasion, entre la chute dans la banque et l’envolée dans l’art, la haute finance s’est révélée diversement atteinte par l’actualité. Dans un monde chahuté par une grave crise financière, l’«art d’affaires» se porte manifestement mieux que les banques d’affaires, sans pour autant être vraiment plus serein…L’opération concoctée par Damien Hirst vise purement et simplement à court-circuiter les galeries, et à empocher ainsi la commission de 40 à 50% qu’elles prélèvent généralement sur les ventes en raison de leur travail souvent important de promotion, de diffusion et de vente des artistes et de leurs œuvres. Damien Hirst, vedette suprême et richissime du marché international de l’art, en a largement profité. Il veut aujourd’hui s’en affranchir. C’est une première, qui n’aura peut-être pas d’effets immédiats, mais qui risque de générer des ondes de choc. Une lourde menace pèse plus que jamais sur les galeries et le fonctionnement du marché de l’art.Au cours du dernier quart de siècle, les galeries ont prospéré en nombre et souvent en importance avec le marché de l’art contemporain, tandis que la mondialisation encourageait un essor fulgurant des foires qui sont devenues les vitrines internationales des galeries, un lieu obligé de visibilité, de vente, et de contacts planétaires avec les acteurs, les tendances et les produits (les œuvres !) du marché. Simultanément, les maisons d'enchères comme Sotheby’s et Christie’s opéraient une vaste réorientation de leur activité en direction de l’art contemporain. Ce sont désormais dans les maisons d'enchères que s’effectuent les plus grosses transactions, et que les records de prix sont sans cesse battus, récemment encore lorsque le magnat russe Roman Abramovitch a acquis coup sur coup à New York deux toiles pour un montant de 120 millions d’euros.Dans la concurrence qu’elles se livrent, Damien Hirst joue manifestement aujourd’hui les maisons d'enchères contre les galeries. Ce qui risque d’ébranler l’édifice du marché dans le sens d’un contournement des intermédiaires, d’un raccourcissement des circuits de vente, d’une réaffectation des bénéfices et des fonctions.Le caractère de Damien Hirst, largement décrit comme provocateur et fantasque, n’est qu’une maigre explication de l’opération qui a semé surprise et désarroi dans le milieu. L’explication pourrait bien être ailleurs. Damien Hirst comme Jeff Koons, qui se situent aux sommets du marché, et emploient chacun plus de cent collaborateurs, sont des mixtes d’artistes, de financiers et d’industriels. Quand l’œuvre principale de l’actuelle vente Hirst, Le Veau d'or, part à 13 millions d'euros, et que les deux séances d’enchères ont drainé 140 millions d'euros, des commissions de 50, 40, ou même 30%, représentent des sommes, des enjeux, et des logistiques matérielles et financières trop importantes pour les galeries qui, à ce niveau de business, peuvent paraître souvent trop artisanales, trop coûteuses, et pas assez performantes. Ce qu’il conviendrait peut-être d’appeler l’«art d’affaires» (comme il existe des banques d’affaires) a assurément besoin d’une alternative aux galeries. Damien Hirst l’a momentanément trouvée dans les maisons de ventes. Gageons qu’il ne s’arrêtera pas là.Le monde de l’art n’est évidemment pas uniforme. Une mince strate de très riches artistes et acheteurs vedettes domine un vaste ensemble d’artistes et d’amateurs modestes, les deux extrêmes étant séparés par une large variété de situations. Autant les derniers rencontrent d’énormes difficultés à produire, vendre et diffuser leurs œuvres ; autant les premiers sont confrontés aux questions inverses de la spéculation et de la surexposition.En fait, les stars du monde international de l’art comme Damien Hirst et Jeff Koons se distinguent par la (con)fusion qu’ils opèrent entre l’art et le marché en intervenant dans le champ de l’art avec les moyens de l’industrie et ceux de la haute finance.
Comuniqué Paris art

samedi 13 septembre 2008

Martine Dinet à Pongivart


Née à REIMS, Martine Dinet vit dans les Ardennes, où elle peint dans son atelier à Aussonce mais aussi en Provence.

SON UNIVERS
Exprimer l’écriture des corps en faisant vivre la pierre.
Curieuse de notre civilisation méditerranéenne et de l’Antiquité Gréco-Romaine,
elle y puise son thème de prédilection : statues et corps de pierre
De ce passé "antique", elle extrait et nous révèle dans une composition originale ses rencontres "Gréco-Romaines" suggérées par sa Provence d'adoption, véritable source d'inspiration. Elle met en scène ces visages et fragments de corps, pour leur redonner une vie intemporelle qui interpelle notre imaginaire.
VARIATIONS
Sa peinture est symbolique et figurative, elle travaille toujours par séries : Ethnique, Gréco-Romaine, attitudes, statues, fragments de corps

SUJET CLASSIQUE ET COMPOSITION MODERNE
Cette représentation souvent décalée dans le temps par le choix symbolique du sujet est mise en scène d’une façon résolument moderne, sur fonds de papiers froissés collés et empreints de jus délavés, souvent monochromes, captant la lumière et donnant de la puissance et du relief au sujet.

PROCHAINES EXPOSITIONS
LIBR’ART 21è salon international d’Art Contemporain à LIBRAMONT Belgique du 20 au 28 septembre 2008
BIBLIOTHEQUE DE RETHEL du 20 avril au 3 mai 2009
CORMONTREUIL Chapelle Suzanne Tourte du 12 au 20 décembre 2009
GALERIE de « l’Oustaü du plan « à ENTRECHAUX (Vaucluse)
de juillet à décembre 2009