vendredi 4 juin 2010

Louise Bourgeois nous a quitté.

http://www.youtube.com/watch?v=tMTljATnIHs

Née en en 1911 et vivant aux Etats-Unis depuis 1938, Louise Bourgeois était l'une des artistes majeures de la seconde moitié du 20e siècle. Fondée sur la mémoire, l’émotion et la réactivation des souvenirs d’enfance, son art s'est toujours confondu avec sa propre vie. Décédée à New York à l'âge de 99 ans, une exposition en hommage à son art sera inaugurée vendredi par la fondation italienne Emilio e Annabianca Vedova.
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Intitulée «Louise Bourgeois. The Fabric Works», l' exposition sur laquelle elle «est intervenue activement, il y a deux jours encore», a précisé le commissaire d'exposition, dévoilera des oeuvres inédites.
Repérée par Fernand LégerC'est son professeur, le peintre futuriste , qui a décelé le premier sa vocation de sculpteur dans les années 30. En peignant ses toiles, son élève culottée se disait davantage attirée par « l'aspect physique de la sculpture».
Dans les années 40, aux Etats-Unis, Louise Bourgeois participe aux différents courants artistiques qui traversent l'art contemporain, comme le Surréalisme, l'Expressionnisme ou le Minimalisme.
Distinguée pour ses sculptures, cette extravagante créatrice garde néanmoins son attachement à l’image, peinte, gravée, dessinée, par laquelle elle a commencé. Le dessin sera pour elle une pratique constante, une sorte de carnet intime où elle note ses « pensées plumes » comme elle les appelle.
A partir des années années 60, elle se dédie à la sculpture en métal. Elle a réalisé notamment de grandes installations pour traiter de la sexualité, de la famille et de la solitude. Ses représentations de la maternité sous forme d'araignées sont parmi ses oeuvres les plus caractéristiques.
Pénis, sein, fesse... sculptés à l'infini
Fan des sixties, Louise Bourgeois commence à travailler parallèlement le plâtre et le latex. Jouant sur le contraste ironique entre le titre et l’œuvre, son oeuvre emblématique, Fillette, représente un pénis. L’artiste, se fait photographier par Robert Mapplethorpe en train de bercer la sculpture et de regarder d’un œil malin le spectateur.
La forme du pénis revient souvent dans sa création. Pour son sens érotique, puisque à la base de tout il y a, pour l’artiste, la pulsion sexuelle et sa sublimation dans l’art.

le parisien

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